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New
York |
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Les
Attentats |
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Bienvenue
sur ce site consacré aux attentats du 11 septembre 2001

Témoignages
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Employés
du World Trade Center
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Jim
Coppola, cadre dans un organisme financier.
" Mon bureau est au vingtième étage, dans un immeuble
adjacent aux Twin Towers. J'ai entendu l'impact du premier crash, et j'ai vu des
débris voler et d'énormes flammes. En bas, dans la rue, la circulation était
totalement bloquée. Il y a eu un appel dans le bâtiment, du genre, "restez came
", et je me suis rassis à mon bureau, face à la fenêtre. Et puis j'ai entendu un
bruit énorme, et j'ai vu un avion qui arrivait, très vite et très bas, quasiment
sur moi. J'ai vu que c'était un avion de United. Comme un idiot, je me suis dit
: " Ce type ne va jamais arriver à La Guardia. ". A la dernière minute, il a
dévié et il a foncé sur l'immeuble à côté. Il y a eu l'impact, des flammes. Et
tout le monde s'est précipité dans la rue. Les deux immeubles étaient en feu,
les gens se jetaient par la fenêtre. J'ai pris un ferry pour rentrer chez moi
dans le New Jersey, et j'étais assis dans ma salle à manger, face à la fenêtre,
quand j'ai vu la première, puis la deuxième tour s'écrouler." |
Wilder Gomez Piedrahita, serveur au 120e étage.
" On est coincés au 103e étages, pas moyen de sortir,
il y a plein de fumée " |
Ciara Linnane, journaliste de l'agence de
presse AFX.
"
Cela nous a pris une heure pour descendre
les escaliers. On était complétement
asphyxiés par la fumée. Quand
nous sommes arrivés dans le hall,
il était entiérement détruit,
il y avait du verre et de l'eau partout.
Nous étions trempés. Nous
avons dû courir, car le building était
trés instable. "
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Ljiljana Zivkivic, employée du World
Trade Center.
"
J'étais au quatre-vingtième
étage de la tour sud. Dès
que j'ai entendu l'explosion dans la première
tour, j'ai pris l'escalier pour m'enfuir.
Parvenue au trentième étage,
j'ai entendu l'énorme bruit qui a
frappé notre gratte-ciel et je m'en
suis sortie in extremis. Je suis une miraculée,
j'ai déja survécu aux bombardements
contre la Yougolasvie... On m'a dit après
qu'il s'agissait du deuxième Boeing
détourné, le vol 175..."
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Lisa Robbins, employée du World Trade
Center.
"
J'ai vu le haut d'une tour se désadréger,
une grosse boule de feu. Des débris
de métaux et des morceaux de corps
humains ont été projétés
dans la rue. En voyant les gens sauter par
les fenêtres, nous avons commencé
à sortir de l'immeuble. Nous avons
été les premières personnes
à partir. Des gens pris de panique
s'écrasaient sur le trotoir. "
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Témoins
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Cecilia Barker, 36 ans, américaine, secrétaire au groupe Accor à New
York.
" C'est incroyable, un drame auquel personne ne
pouvait s'attendre. Tout le monde a peur ici. Certaines entreprises ont fermé
leurs portes et demandé à leurs employés de rentrer chez eux. La police a
demandé aux gens de rester plutôt dans les bureaux et d'attendre la soirée. De
toute façon, il est difficile de circuler pour ceux qui habitent en dehors de
Manhattan. Le centre a été bouclé, aucune voiture, aucun train ne peut y entrer.
Les sirènes hurlent. Les gens sont paniqués. Les temps ont changé, l'Amérique
n'est plus un sanctuaire, plus personne n'a besoin de nous. " |
Lilly
Shasfick, 52 ans, assistance au bureau d'Alstom à New York, française installée
depuis trente ans.
" Où cela va-t-il s'arrêter ? On apprend une
explosion toutes les trentes minutes, c'est fou. Ces terroristes sont très bien
organisés et veulent nous tuer. Ils sont malades. Je ne cesse de penser à ces
centaines de personnes en train de mourir, à quelques centaines de mètres de mon
bureau, carbonisées dans les avions et les bureaux. Mais les Etats-Unis vont se
reprendre, sans doute les représailles seront-elles terribles " |
Christopher Goebel, 36 ans, avocat à New York, résident à
Brooklyn.
" C'est absolument terrifiant. Je n'arrive pas y
croire. Je viens d'avoir un de mas amis au téléphone. Il a eu une incroyable
chance. Il travaille dans l'une des deux tours du World Tadre Center et, ce
matin, il a loupé le métro. Un peu plus tard, il a appris que les avions avaient
foncé sur les tours. Et que la plupart de ses collègues étaient morts. C'est un
désastre. Au pied de la tour où je travaille, il pleut des cendres dans l'air !
Les gens en sont recouverts. C'est une vision horrible. Tout le monde est
choqué. Les lignes de téléphone sont coupées à 50%. On essaie tous de donner des
nouvelles de nos proches. " |
Romy
Montano, 32 ans, courtier à Wall Street.
" J'habite Battery Park City, dans un immeuble situé
à 100 mètres à peine du World Trade Center. Je dormais quand j'ai entendu une
gigantesque explosion. Le sol a tremblé pendant pendant de longues secondes.
Quand je suis sorti, j'au vu les tours en flammes. Les gens dans la rue étaient
bébétés, en pleurs. Beaucoup étaient en sang avec des blessures superficielles.
La rue était jonchée de débris. Juste après l"ffondrement de la première tour un
gigantesque brouillard de fumée a tout enveloppé. On m'a évacué par bateau sur
un hôpital du New Jersey. On m'a expliqué qu'il fallait que je suive un
traitement de décontamination contre l'amiante. "
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Paul
Lemmos, Régisseur.
" Je sortais du métro quand le premier avion est
entré dans la tour. Je me suis réfugié sous des échafaudages. J'ai vu une
quarantaine de personnes sauter par les fenêtres. Cinq personnes se sont tenu la
main un moment, puis ont sauté. Je ne pensais pas que ça pouvait être pire quand
le deuxième avion a frappé. Le maire, Giuliani, est arrivé sur les lieux. Il a
vu un corps atterrir à ses pieds et est reparti. "
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Les
Témoins qui sont devenus des stars

CHRISTIAN
WAUGH Pour
lui, ce métier, c'est terminé
! Grand,
large d'épaules, mains carrées
: un colosse. Christian Waugh, 55 ans, est
pompier depuis-neuf ans. Il n'a jamais rien
voulu faire d'autre, jusqu'à ce 11
septembre. " Maintenant, c'est décidé.
Je veux arrêter avant la fin de l'année",
affirme-t-il. Jadis authentique force de
la nature, il claudique aujourd'hui. Blessé
au genou, il devra porter une prothèse.
Si au jour le jour c'est dur à vivre,
que dire des nuits ? Parfois, il se réveille
en sursaut et revoit le vissage d'un de
ses collègues disparus. Son unité
a perdu onze hommes, il a assisté
à quarante enterrements et a fini
par consulter un thérapeute. "
Ca ma un peu aidé", confie-t-il.
Christian doit la vie au père Judge,
vicaire attitré des pompiers de New
York: " Nous étions dans le
hall de la tour numéro 1 ( tour nord).
Le père Judge se trouvait à
quelques mètres de moi quand la tour
Sud s'est effondrée. " Le prêtre
gisait dans les gravats. Son pouls ne battait
plus, sûrement une crise cardiaque.
Waugh et quatre hommes le portent alors
dans la rue. A cet instant précis,
la tour Nord s'écroule. Ils auraient
dù périr à l'intérieur.
Comme leurs collègues. Le père
est le premier mort officiellement recensé.
Son acte de décès porte le
numéro 00001.

ED
FINE Le
businessman sauvé par Dieu Ed
Fine a vu Dieu. Allongé dans l'herbe
devant son appartement de North Plainfield,
il lui parlait à travers le regard
d'un chevreuil. " Ses yeux semblaient
me dire : " « J'étais
chez toi, je t'ai protégé,
tu peux trouver la paix maintenant. »"
Ca, c'était au soir du 11 septembre.
Edward Fine, " juif et peu croyant",
n'est pas mythomane. Cet homme d'affaires
gère avec son fils une société
de conseil dans le New Jersey. Sa photo
avec un attaché-case poussiéreux
a fait le tour du monde, symbole d'un supposé
"esprit Wall Street", qui stipulerait
: " Voyez, même dans les pires
heures de la nation, cet homme pense encore
à ses dossiers. " Le pire, c'est
que c'était vrai ! Après un
rendez -vous d'affaires matinal, Ed Fine
a aidé des personnes à fuir
jusqu'à la sortie de secours du 78ème
étage
de la tour Nord. " Une mission de Dieu.
" Pendant que les autres dévalaient
les escaliers, lui regardait sa montre :
" J'ai peut-être encore un peu
de temps avant mon rendez-vous de 11 heures."
Il se sent redevable vis-à-vis de
dieu. En conseillant un institut de recherche
sur le cancer, il touche des honnoraires
d'un montant de 911 - tout un symbole -
dollars par heure. "Nine/eleven",
comme disent les Américains pour
parler du 11 septembre. En un jour, Ed a
écrit un essai intitulé "
Dieu me regardait". Parfois, il parle
comme George Bush : "Cet événement
nous rend simplement plus forts. "
Puis ils s'interrompt, il doit y aller.
Il a beaucoup à faire, le temps,
c'est de l'argent. Comme le jour du 11 septembre.
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Témoignages
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Ben
Laden |
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