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Bienvenue sur ce site consacré aux attentats du 11 septembre 2001

 circle03_blue.gif   Témoignages   circle03_blue.gif

Employés du World Trade Center

Jim Coppola, cadre dans un organisme financier.

" Mon bureau est au vingtième étage, dans un immeuble adjacent aux Twin Towers. J'ai entendu l'impact du premier crash, et j'ai vu des débris voler et d'énormes flammes. En bas, dans la rue, la circulation était totalement bloquée. Il y a eu un appel dans le bâtiment, du genre, "restez came ", et je me suis rassis à mon bureau, face à la fenêtre. Et puis j'ai entendu un bruit énorme, et j'ai vu un avion qui arrivait, très vite et très bas, quasiment sur moi. J'ai vu que c'était un avion de United. Comme un idiot, je me suis dit : " Ce type ne va jamais arriver à La Guardia. ". A la dernière minute, il a dévié et il a foncé sur l'immeuble à côté. Il y a eu l'impact, des flammes. Et tout le monde s'est précipité dans la rue. Les deux immeubles étaient en feu, les gens se jetaient par la fenêtre. J'ai pris un ferry pour rentrer chez moi dans le New Jersey, et j'étais assis dans ma salle à manger, face à la fenêtre, quand j'ai vu la première, puis la deuxième tour s'écrouler."

Wilder Gomez Piedrahita, serveur au 120e étage.

" On est coincés au 103e étages, pas moyen de sortir, il y a plein de fumée "

Ciara Linnane, journaliste de l'agence de presse AFX.

" Cela nous a pris une heure pour descendre les escaliers. On était complétement asphyxiés par la fumée. Quand nous sommes arrivés dans le hall, il était entiérement détruit, il y avait du verre et de l'eau partout. Nous étions trempés. Nous avons dû courir, car le building était trés instable. "

Ljiljana Zivkivic, employée du World Trade Center.

" J'étais au quatre-vingtième étage de la tour sud. Dès que j'ai entendu l'explosion dans la première tour, j'ai pris l'escalier pour m'enfuir. Parvenue au trentième étage, j'ai entendu l'énorme bruit qui a frappé notre gratte-ciel et je m'en suis sortie in extremis. Je suis une miraculée, j'ai déja survécu aux bombardements contre la Yougolasvie... On m'a dit après qu'il s'agissait du deuxième Boeing détourné, le vol 175..."

Lisa Robbins, employée du World Trade Center.

" J'ai vu le haut d'une tour se désadréger, une grosse boule de feu. Des débris de métaux et des morceaux de corps humains ont été projétés dans la rue. En voyant les gens sauter par les fenêtres, nous avons commencé à sortir de l'immeuble. Nous avons été les premières personnes à partir. Des gens pris de panique s'écrasaient sur le trotoir. "

Témoins

Cecilia Barker, 36 ans, américaine, secrétaire au groupe Accor à New York.

" C'est incroyable, un drame auquel personne ne pouvait s'attendre. Tout le monde a peur ici. Certaines entreprises ont fermé leurs portes et demandé à leurs employés de rentrer chez eux. La police a demandé aux gens de rester plutôt dans les bureaux et d'attendre la soirée. De toute façon, il est difficile de circuler pour ceux qui habitent en dehors de Manhattan. Le centre a été bouclé, aucune voiture, aucun train ne peut y entrer. Les sirènes hurlent. Les gens sont paniqués. Les temps ont changé, l'Amérique n'est plus un sanctuaire, plus personne n'a besoin de nous. "

Lilly Shasfick, 52 ans, assistance au bureau d'Alstom à New York, française installée depuis trente ans.

" Où cela va-t-il s'arrêter ? On apprend une explosion toutes les trentes minutes, c'est fou. Ces terroristes sont très bien organisés et veulent nous tuer. Ils sont malades. Je ne cesse de penser à ces centaines de personnes en train de mourir, à quelques centaines de mètres de mon bureau, carbonisées dans les avions et les bureaux. Mais les Etats-Unis vont se reprendre, sans doute les représailles seront-elles terribles "

Christopher Goebel, 36 ans, avocat à New York, résident à Brooklyn.

" C'est absolument terrifiant. Je n'arrive pas y croire. Je viens d'avoir un de mas amis au téléphone. Il a eu une incroyable chance. Il travaille dans l'une des deux tours du World Tadre Center et, ce matin, il a loupé le métro. Un peu plus tard, il a appris que les avions avaient foncé sur les tours. Et que la plupart de ses collègues étaient morts. C'est un désastre. Au pied de la tour où je travaille, il pleut des cendres dans l'air ! Les gens en sont recouverts. C'est une vision horrible. Tout le monde est choqué. Les lignes de téléphone sont coupées à 50%. On essaie tous de donner des nouvelles de nos proches. "

Romy Montano, 32 ans, courtier à Wall Street.

" J'habite Battery Park City, dans un immeuble situé à 100 mètres à peine du World Trade Center. Je dormais quand j'ai entendu une gigantesque explosion. Le sol a tremblé pendant pendant de longues secondes. Quand je suis sorti, j'au vu les tours en flammes. Les gens dans la rue étaient bébétés, en pleurs. Beaucoup étaient en sang avec des blessures superficielles. La rue était jonchée de débris. Juste après l"ffondrement de la première tour un gigantesque brouillard de fumée a tout enveloppé. On m'a évacué par bateau sur un hôpital du New Jersey. On m'a expliqué qu'il fallait que je suive un traitement de décontamination contre l'amiante. "

 

 

 

 

 

 

Paul Lemmos, Régisseur.

" Je sortais du métro quand le premier avion est entré dans la tour. Je me suis réfugié sous des échafaudages. J'ai vu une quarantaine de personnes sauter par les fenêtres. Cinq personnes se sont tenu la main un moment, puis ont sauté. Je ne pensais pas que ça pouvait être pire quand le deuxième avion a frappé. Le maire, Giuliani, est arrivé sur les lieux. Il a vu un corps atterrir à ses pieds et est reparti. "

 

Les Témoins qui sont devenus des stars

CHRISTIAN WAUGH   Pour lui, ce métier, c'est terminé !
Grand, large d'épaules, mains carrées : un colosse. Christian Waugh, 55 ans, est pompier depuis-neuf ans. Il n'a jamais rien voulu faire d'autre, jusqu'à ce 11 septembre. " Maintenant, c'est décidé. Je veux arrêter avant la fin de l'année", affirme-t-il. Jadis authentique force de la nature, il claudique aujourd'hui. Blessé au genou, il devra porter une prothèse. Si au jour le jour c'est dur à vivre, que dire des nuits ? Parfois, il se réveille en sursaut et revoit le vissage d'un de ses collègues disparus. Son unité a perdu onze hommes, il a assisté à quarante enterrements et a fini par consulter un thérapeute. " Ca ma un peu aidé", confie-t-il. Christian doit la vie au père Judge, vicaire attitré des pompiers de New York: " Nous étions dans le hall de la tour numéro 1 ( tour nord). Le père Judge se trouvait à quelques mètres de moi quand la tour Sud s'est effondrée. " Le prêtre gisait dans les gravats. Son pouls ne battait plus, sûrement une crise cardiaque. Waugh et quatre hommes le portent alors dans la rue. A cet instant précis, la tour Nord s'écroule. Ils auraient dù périr à l'intérieur. Comme leurs collègues. Le père est le premier mort officiellement recensé. Son acte de décès porte le numéro 00001.

ED FINE   Le businessman sauvé par Dieu
Ed Fine a vu Dieu. Allongé dans l'herbe devant son appartement de North Plainfield, il lui parlait à travers le regard d'un chevreuil. " Ses yeux semblaient me dire : " « J'étais chez toi, je t'ai protégé, tu peux trouver la paix maintenant. »" Ca, c'était au soir du 11 septembre. Edward Fine, " juif et peu croyant", n'est pas mythomane. Cet homme d'affaires gère avec son fils une société de conseil dans le New Jersey. Sa photo avec un attaché-case poussiéreux a fait le tour du monde, symbole d'un supposé "esprit Wall Street", qui stipulerait : " Voyez, même dans les pires heures de la nation, cet homme pense encore à ses dossiers. " Le pire, c'est que c'était vrai ! Après un rendez -vous d'affaires matinal, Ed Fine a aidé des personnes à fuir jusqu'à la sortie de secours du 78ème étage de la tour Nord. " Une mission de Dieu. " Pendant que les autres dévalaient les escaliers, lui regardait sa montre : " J'ai peut-être encore un peu de temps avant mon rendez-vous de 11 heures." Il se sent redevable vis-à-vis de dieu. En conseillant un institut de recherche sur le cancer, il touche des honnoraires d'un montant de 911 - tout un symbole - dollars par heure. "Nine/eleven", comme disent les Américains pour parler du 11 septembre. En un jour, Ed a écrit un essai intitulé " Dieu me regardait". Parfois, il parle comme George Bush : "Cet événement nous rend simplement plus forts. " Puis ils s'interrompt, il doit y aller. Il a beaucoup à faire, le temps, c'est de l'argent. Comme le jour du 11 septembre.

 

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